La mise en œuvre de la loi sur la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020 a débuté en janvier 2021, avec des implications significatives pour divers secteurs, dont celui de la cosmétique. Cette législation a des répercussions à plusieurs échelles dans ce domaine.
Qu'est ce que la loi AGEC ?
La loi AGEC vise à accélérer une transition écologique majeure en abordant divers aspects tels que l'économie des ressources, des matières premières, de l'énergie, de l'eau, la réduction des déchets et leur réutilisation. Composée de 130 articles, dont 29 sont spécifiquement dédiés au secteur cosmétique, elle cherche à promouvoir des pratiques plus durables dans ce domaine.
La loi anti-gaspillage s’articule autour de cinq enjeux majeurs :
- Sortir du plastique jetable
- Mieux informer le consommateur
- Lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire
- Agir contre l’obsolescence programmée
- Mieux produire
La prévention et la gestion de la production de déchets.
Selon l'article 7 de la loi AGEC, les emballages en plastique à usage unique visent à disparaître d'ici 2040, avec l'objectif de recyclage de 100% des emballages plastiques d'ici 2025. Pour le secteur de la puériculture et de l'hygiène, incluant les produits cosmétiques, la loi impose des obligations de gestion des invendus, en privilégiant les trois R : Réemploi (don), Réutilisation, et Recyclage. Par ailleurs, la destruction des invendus est interdite.
La loi AGEC encourage les fabricants à repenser leur manière de concevoir les packagings de façon plus durable et responsable. C'est pourquoi de nos jours, les entreprises se tournent de plus en plus vers la fabrication de recharges afin de limiter la consommation de plastique à usage unique.
Et le consommateur dans tout ça ?
La loi AGEC a pour objectif d'améliorer l'information des consommateurs sur les produits cosmétiques qu'ils achètent. Les fabricants et importateurs de produits cosmétiques sont tenus de spécifier si les matières premières sont recyclées, la compostabilité, la recyclabilité, les options de réemploi, ainsi que la présence de substances préoccupantes ou dangereuses. Ces informations doivent être accessibles au consommateur via les étiquetages, le marquage, ou tout autre moyen approprié.
Aujourd'hui Mamik accompagne les consommateurs dans la réduction d'utilisation de packagings jetables. Pour cela, nous fabriquons des contenants durables et éco-responsables entièrement fabriqués en France !